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À propos

L’histoire de l’A63 autoroute des landes est intimement liée à l’histoire des landes qu’elle traverse.


L'histoire de l'A63 autoroute des Landes

L’histoire de l’A63 autoroute des landes est intimement liée à l’histoire des landes qu’elle traverse.

Dès l’Antiquité, une voie romaine « camin roumiou », dont on retrouve la présence notamment à Labouheyre, rejoint Bordeaux à Dax.

Mais c’est au Moyen Âge que la future A63 trouve ses lettres de noblesse, itinéraire de pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle. La voie dite « de Tours » emprunte une grande partie du tracé de l’A63 du Muret à Lesperon. Les landes, à la fois désert aride poudré de sable blanc et zone humide marécageuse et hostile, représentent une grande épreuve pour les pèlerins.

En 1660, la route royale d’Espagne par laquelle Louis XIV ira à la rencontre de sa future épouse Marie-Thérèse d’Autriche, contourne alors les landes par l’est via Langon, Roquefort et Dax pour éviter les zones marécageuses du plateau landais. Remise en état pour le passage des armées, elle deviendra route impériale n° 11, puis route royale n° 10 après la Restauration.

En 1857, à l’initiative de Napoléon III, l’assemblée vote la loi relative à l’assainissement et la mise en culture des Landes de Gascogne qui va transformer la région.

Après avoir créé Eugénie-les-Bains en l’honneur de son épouse, Napoléon III transformera en 1863 le domaine impérial de Solférino en commune.

La liaison directe Bordeaux-Bayonne s’appellera alors jusqu’en 1950 route nationale 132 et ce n’est qu’après les violents et meurtriers incendies de 1949 que l’actuel itinéraire deviendra la route nationale 10.

Elle a ensuite connu une très forte fréquentation avec le développement des congés, itinéraire privilégié pour rejoindre le Pays basque, les plages atlantiques et ibériques et le Maghreb.

La RN10 a pris un nouvel essor ces dernières années avec le développement économique de la péninsule ibérique, l’accroissement du trafic poids lourds justifiant sa transformation en A63.

L'organisation de l'A63 Autoroute des Landes

La gestion de l’autoroute A63 dans les landes repose sur deux entités : Atlandes et Egis Exploitation Aquitaine

Atlandes est la société titulaire du Contrat de Concession. Il s’agit d’une société nonyme, créée fin 2010 avec pour unique objet l’exécution du contrat de concession de l’A63 autoroute des landes. Son actionnariat est aujourd’hui composé de :

Logo Abertis

Holding d’infrastructures
de transport SAS

EUROPEAN MOTORWAY INVESTMENTS 1 Sàrl

51,216%

3657885 actions

DIF A63 Luxembourg Sàrl

17,3%

1 235 569 actions

Infrastructure Investment (A63) Holding Limited

13,825%

987 356 actions

Motorway Infrastructure SAS

10,182%

727 201 actions

NGE AUTOROUTES

7,477%

534 009 actions

Egis Exploitation Aquitaine est la société en charge de l’exploitation et de la maintenance de l’A63 autoroute des landes. Egis Exploitation Aquitaine compte aujourd’hui 100 collaborateurs dans des métiers aussi variés que les patrouilles de sécurité, la collecte du péage, l’entretien électrique et électronique des équipements, la maintenance de l’infrastructure, la gestion du PC Sécurité, la gestion administrative, etc.

Egis Exploitation Aquitaine est une filiale à 100% d’Egis. Egis exploite plus de 4 000 km d’autoroutes, dans 16 pays à travers le monde.

Le financement d'Atlandes :

Le financement du projet a été intégralement souscrit par Atlandes, sans aucun recours à des fonds publics

Le financement total de près de 1,1 milliard d’€ a été assuré par :

  • les fonds propres des actionnaires à hauteur d’environ 200 millions d’euros,
  • des lignes de crédit spécifiques souscrites auprès d’un pool d’établissements financiers à hauteur de 900 millions d’euros environ. Les crédits bancaires initiaux ont été refinancés le 30 juin 2015, avec un nouveau financement pour 25 ans.

Le financement du projet comprenait le versement à l’Etat en août 2011 d’un droit d’entrée de 400 millions d’euros correspondant à la reprise de l’infrastructure existante.

A l’occasion du refinancement d’Atlandes en 2015, le gain du refinancement a été partagé avec l’Etat, conformément au cahier des charges de la concession

Le siège d'Atlandes :

15, Avenue Léonard de Vinci CS 60024
33615 PESSAC

Tel : 05 57 10 04 30
Fax : 05 57 88 69 37
Email : contact@a63-atlandes.fr

Un contrat de concession innovant et précurseur

Les Missions d’Atlandes sont définies dans un contrat de concession, qui a été validé par décret en Conseil d’Etat (décret n°2011-85 publié au Journal Officiel de la République le 23 janvier 2011, complété par le décret du 29 janvier 2016 validant le premier avenant au contrat de concession, par le décret du 13 novembre 2020 approuvant le deuxième avenant au contrat de conession et le décret du 29 décembre 2021 approuvant le troisième avenant au contrat de concession).

ATLANDES a été désignée concessionnaire pour une durée de 40 ans (2011-2051) de la section de l’autoroute A 63 entre Salles (33) et Saint-Geours-de-Maremne (40), sur une longueur de 104 km à l’issue de la procédure de mise en concurrence organisée par le Ministère de l’Ecologie du Développement Durable des Transports et du Logement.

Cette concession est définie dans un contrat qui est à la fois classique…

  • il fixe de manière précise l’encadrement des tarifs (article 25)
  • il fait porter au concessionnaire (Atlandes) les risques liés au financement, à la réalisation, à l’exploitation et aux variations de trafic (article 6),
  • il prévoit le retour gratuit et en bon état des biens à l’Etat (article 38)

... et innovant :

  • il comporte des objectifs de performance en termes de niveau de service (article 14)
  • il prévoit des engagements en termes de développement durable (article 13)
  • il prévoit (article 24.2) le versement d’une contribution de 400 M€ avant même le démarrage du projet pour participer au financement des infrastructures
  • il prévoit un partage des fruits de la concession (article 30)

Atlandes a donc pour mission de :

  • Financer les investissements nécessaires à la réalisation des ouvrages et verser à l’État en sus un montant de 400 M€ devant contribuer au financement des infrastructures
  • Acquérir pour le compte de l’État les emprises foncières nécessaires à la réalisation de l’ouvrage
  • Concevoir les ouvrages en concertation avec l’ensemble des acteurs locaux
  • Aménager et construire dans le respect des engagements de l’État et dans le respect de l’environnement
  • Assurer l’exploitation, l’entretien et la maintenance de l’infrastructure dans le respect des exigences du service public
  • Intégrer les agents de l’État qui assuraient la gestion de la RN10